Carnet de route

Sejour dans les Grandes Rousses
Le 26/02/2024 par Noël DUBOIS
Nous commençons le séjour dans les Grandes Rousse le lundi 26 février. Il a neigé dans la nuit, moins que ce qui était prévu, mais suffisamment pour couvrir la région de cette belle poudreuse tant appréciée.
Pour accéder au refuge du Goléon (2464 m) depuis Hières, au-dessus de La Grave, nous préférons passer par le Cruq des Aiguilles moins dangereux que l’accès direct par le Gréppon. De plus nous pourrons faire nos premiers virages dans cette belle neige.
Le lendemain nous partons pour l’aiguille du Goléon. Le fond du vallon est long et plat. A partir du tout petit glacier Lombard le vent souffle fortement. Nous irons sur un col en dessous de l’Aiguille sans terminer l’arête trop exposée.
Le mercredi nous reprenons le vallon du Mourian. Passant cette fois-ci à l’est des Aiguilles de la Saussaz nous remontons jusqu’au col Lombard (3092 m). Le vent est vraiment excessif. A la descente nous remettons les peaux de phoque pour gravir la pointe Salvador en terminant l’ascension par l’arête Sud. Sur cette face, le vent est faible et la neige exceptionnelle. La descente fut un grand plaisir.
Le jeudi nous avons pour objectif l’Aiguille d’Argentière, beau sommet situé face au refuge. Nous suivrons une trace qui se dirige d’abord vers le col du Goléon pour remonter plein nord vers le sommet visé. La fin du parcours se termine en crampons sur une arête peu difficile . Un passage assez redressé nous pousse à ne pas aller jusqu’au sommet nord. De notre col, un très beau couloir descendant presque directement jusqu’au refuge, s’ouvre devant nous. Il est rapidement descendu. Avant de rejoindre le refuge, différents groupes remontent en direction du Cruq des Aiguilles pour compléter la journée.
La très belle et longue course du vendredi consiste à traverser deux vallées pour rejoindre le refuge du Pic du Mas de La Grave. Nous remontons au nord pour passer un col sous le Rocher du Vallon. Belle descente dans des pentes partant vers l’ouest. Nous remettons les peaux pour remonter vers le Serret Blanc. Nouvelle descente vers le Clos Bonnefin. Encore une fois nous collons nos peaux pour remonter la Buffe (du milieu) jusqu’au point 2796 m. De là il n’y a plus qu’à descendre la belle épaule qui arrive aux Baraques des Salomons transformées en refuge. Très joli hébergement avec chambres confortables, douches chaudes et même sauna pour les amateurs.
Avec une perturbation importante qui arrive sur la région, nous préférons annuler la sortie du dimanche pour rentrer le jour même en passant par la Cime du Rochas puis le Petit Têt pour arriver aux voitures par les pistes du Chazelet.
Un très beau parcours qui nous a permis de profiter, certains jours, d’une très bonne neige, d’un temps hivernal mais jamais pénalisant. Et une bonne ambiance dans notre groupe de 8 skieurs.
Noël DUBOIS